“Ne te demande pas ce dont le monde a besoin.
Demande toi ce qui te rendrait Vivant, et fais-le.
Car ce dont le monde a besoin, c’est d’êtres humains qui sont vivants.”
Howard Thurman
« A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence,
on finit par oublier l’urgence de l’essentiel.«
Edgar Morin
Il est urgent de nourrir notre lien à la nature pour mieux la comprendre et la préserver, mais aussi de retrouver des savoirs anciens qui nous rendent plus autonomes et plus résilient.e.s, tant à l’échelle individuelle que collective.
L’élan vers la vie sauvage serait-il une partie du remède face à l’effondrement annoncé ?

Le réensauvagement, c’est quoi ?
Pour moi, il s’agit d’aller vers une libération du corps, de l’esprit et de l’âme par la connexion au Vivant sous toutes ses formes. Il s’agit de retrouver une connexion avec la Nature « extérieure », mais aussi avec ma Nature profonde intérieure, en prenant conscience et en ôtant une à une les couches sociales qui m’ont domestiqué ou me domestiquent encore. Le réensauvagement est un chemin de déconditionnement et de libération intérieure qui passe par le lien à la forêt, espace de liberté, de jeu et de magie par excellence. Ce chemin, mû par un élan vital puissant et profond, je souhaite le parcourir en tribu, dans le partage, la bienveillance et la joie.
Ce long processus passe par l’immersion en forêt et l’apprentissage des savoirs originels liés à la nature : plantes sauvages comestibles et médicinales, feu ancestral, outils primitifs, artisanat préhistorique, pistage animal, orientation, filtration de l’eau, thermorégulation, mouvement ancestral et déplacement animal, exploration sensorielle et corporelle, vie en tribu et résilience collective, cérémonies et rituels initiatiques, « survie » douce, etc.
Si l’acquisition de savoirs anciens et de « techniques » a son importance pour expérimenter l’autonomie en forêt, il me semble que l’approche sensible et la connexion au Vivant est tout aussi essentielle. Il s’agit donc de retrouver une communication consciente, juste et bienveillante avec toutes les formes de vie qui m’entourent, humaines et non-humaines. Je mets donc l’accent sur l’exploration corporelle, sensorielle et poétique du monde sylvestre.
Les approches techniques et sensibles sont pour moi non seulement complémentaires, mais aussi interdépendantes et indispensables pour accomplir un réensauvagement holistique, harmonieux et juste avec le reste du Vivant.
Ce chemin pourrait être emprunté dans la solitude et l’isolement. Pourtant, il manquerait à mon sens l’essentiel : la joie du partage, du rire, du contact humain, de l’amitié et de l’amour. Je choisis donc de faire ce chemin en compagnie d’autres humain.e.s, en quête de libération personnelle et de résilience collective. J’emprunte cette voie avec confiance et détermination, en m’appuyant sur la force d’une tribu, tout en m’immergeant avec douceur dans le cocon bienveillant d’une famille de coeur.
Il m’est précieux, vital, urgent, de retrouver la liberté de mouvement et la joie dans mon corps et dans mon âme. C’est donc le chemin que j’ai choisi. Je l’ai nommé « la voie du sauvage ».
Moi j’y vais. Si ça résonne en toi, on y va ensemble ?
Ce que je propose
J’organise des ateliers, des stages et des rencontres tout au long de l’année, allant de quelques heures à plusieurs jours de bivouac. Je propose également des cérémonies et rituels initiatiques pour accompagner les transitions de vie : anniversaire, nouveau départ, engagement spirituel, etc. Ces rituels, inspirés des peuples racines et des éléments de la nature, permettent d’ancrer dans le corps des intentions positives et de les voir se réaliser dans notre vie. En ce sens, le réensauvagement est aussi un formidable outil de développement personnel, de connaissance de soi et de libération, en même temps qu’une source inépuisable de joie en lien avec la nature extérieure et notre nature profonde.
N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus, pour rejoindre ou organiser une sortie.
D’ici là, joyeuse vie et bon cheminement sur la voie de votre sauvage intérieur.e !
« La route est longue,
mais la voie est libre. »